Bonjour, Émilie,
Voici mes réponses.
1) Ton hypothèse tient la route
2) Sur cette hypothèse, c’est vrai que l’horizon de 5 ans est de nature conservatrice (ce fait étant acquis), alors que les années supplémentaires sont reliées à des possibilités, sans certitude (les études de Flavie). Mais, oui, le calcul avec un horizon de 8 et 10 est possible.
3) La question du taux de rendement compte tenu de l’information disponible ne peut pas conduire à l’utilistation d’un taux de rendement de 12%. Ce n’est pas réellement une question d’attitude face au risque. Je m’explique. Le rendement de 12 % de l’indice de SP 500 (aucours des 5 dernières années) n’est pas le reflet de l’assumation d’un risque démesurément élevé puisque cet indice est composé d’un panier de 500 sociétés cotées en bourse (titres de croissance, mais diversifiés). Cet indice sur une pėriode d’environ 60 années a offert un rendement moyen d’environ 8 % (après les frais de gestion). Donc, le 12 % est déjà au-delà du rendement normalisé, alors, on peut penser que si les 5 dernières années correspondent à un rendement 12 %, les prochaines années ne pourront soutenir la même croissance. Dans le cas présent, mon choix de taux n’est pas relié àune attitude face au risque (un rendement de 12 % est à mon avis insoutenable), mais bien la compréhension de ce que constitue les écarts types.
Merci pour ta question.
Prof Bachand