À la fin de mon cours de ce soir, nous avons eu une très belle discussion sur les rendements associés à l'immobilier résidentiel et surtout sur l'effet comportemental qui découle du traitement de l'information médiatique et publique lorsqu'il y a des choses qui sortent de l'ordinaire.
On sait tous que les médias ne feront pas les manchettes en relayant qu'aujourd'hui, il n'y a pas eu d'accidents d'avions au Canada. C'est la même chose pour toute sorte d'information, incluant l'information financière. Ce sont les données qui se démarquent des écarts-types qui attirent l'attention. Or à peu près tout le monde a entendu parlé des marchés immobiliers qui se sont emballés dans les régions de Vancouver et de Toronto au cours des 10 dernières années. Par contre les corrections de marché n'attirent pas l'attention. Ceci laisse l'impression que les croissances du marché immobilier sont gargantuesques et sans fin. Ce qui est faux. En réponse à ma propre question, je vous présente un tableau que j'ai pondu dans les 10 minutes qui ont suivi mon cours. Merci aux étudiants, vos questions, votre curiosité m'inspirent.