Le train de vie de 90 000$ de Marie a été fixé en tenant compte de ses revenus et dépenses desquels on a retranché l'impôt. Puisque le train de vie de Marie est après impôts, il ne faut donc pas tenir compte de l'impôt sur le 54 000$ à cumuler annuellement. De ce 54 000$ à cumuler, il nous faut déduire les sommes qu'elle recevra à la retraite. Nous devons nous assurer qu'il s'agit aussi de $ après impôts puisque ces $ font partie du 54 000$ à cumuler. Il nous faut donc déduire l'impôt à payer sur le 20 000$ pour obtenir des $ après impôts, soit une somme de 14 000$.
Marie doit donc cumuler 840 000$ (après impôts). Elle investira ses $ pour les faire fructifier. C'est à cette étape qu'elle s'interrogera sur les régimes de placement (Réer, Céli, hors-réer, assurance, fiducie, etc) et les différents véhicules de placement (compte d'épargne, certificat de dépôt, actions, immeubles, etc) à privilégier pour atteindre son but. Et c'est ici que ça se complique car Marie doit toujours calculer son épargne après impôts.
Si elle place ses $ dans un Céli, ils seront à l'abri de l'impôt et elle n'aura donc pas à tenir compte de l'impôt. Si elle place ses $ dans un Réer, ils seront affranchis d'impôts et elle devra augmenter ses cotisations si elle ne remet pas ses retours d'impôts dans son Réer ou son CÉLI. Si elle place ses $ hors Réer (donc $ après impôts), elle aura à payer les impôts sur les revenus générés par ses placements (intérêts, gains en capital, etc). Elle doit donc tenir compte des sommes après impôts pour cumuler le 840 000$ requis. Et ainsi de suite pour les autres régimes et véhicules de placement. Et pour compliquer les choses, il n'y a pas que des gains, il y a aussi des pertes. D'où, la très grande importance, de bien connaître les avantages et inconvénients de chacun de ces modes de placement pour cumuler les $, après impôts, requis à la retraite.
Est-ce que mon raisonnement est valable?